© CDHS - SAINT-CLEMENT - 2019
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Bienvenue sur l’Espace de…   « Joson et La Poux » La première Guerre Mondiale L’ENFANCE DE MES GRANDS-PARENTS BILAN DE LA 1ERE GUERRE MONDIALE LE RETOUR DES POILUS LE RETOUR DES POILUS LE CONFLIT DE LA GRANDE GUERRRE LE CONFLIT DE LA GRANDE GUERRRE LE POILU ET SON VOCABULAIRE LE POILU ET SON VOCABULAIRE LA MOBILISATION LA MOBILISATION L’ENFANCE DE MES GRANDS-PARENTS BILAN DE LA 1ERE GUERRE MONDIALE LE RETOUR DES POILUS LE RETOUR DES POILUS LE CONFLIT DE LA GRANDE GUERRRE LE CONFLIT DE LA GRANDE GUERRRE LE POILU ET SON VOCABULAIRE LE POILU ET SON VOCABULAIRE LA MOBILISATION LA MOBILISATION Page précédente Page précédente
L’annonce de la Mobilisation
Papa, Maman, La cloche sonne de manière étrange ! Pourquoi ? Que dit le garde-champêtre rural ? Il crie ! Je ne comprends pas.
La mobilisation générale est annoncée le samedi 1 er  août 1914 dans l’après-midi : vers 16 heures en France, vers 17 heures en Allemagne. Mais selon la situation militaire, civile et géographique de chacun, l’annonce est dans les faits plus étirée dans le temps. Depuis    Paris,    l’ordre    de    mobilisation    a    été    télégraphié    aux préfectures.     Chaque     commune,     par     le     relais     des     maires, gendarmes,      gardes-champêtres,      doit      alors      informer      la population   et   procéder   à   l’affichage   de   l’ordre.   Mais   l’apposition d’une   simple   affiche   ne   saurait   suffire.   En   1914,   même   dans   les villes,   les   annonces   officielles   se   diffusent   la   plupart   du   temps par leur proclamation dans l’espace public. L’urgence   de   la   mobilisation   qui   commence   à   minuit   impose   un prompt rassemblement des hommes pour annoncer au plus vite l’ordre   de   mobilisation.   Pour   alerter   une   population   rurale   en pleine   moisson,   dispersée   dans   des   champs   et   des   hameaux éloignés     Les     Rouges-Eaux,     La     Rochelle     à     Sainte-Hélène,   parfois    de    plusieurs    kilomètres    de    la    mairie,    les    autorités communales   délivrent   un   message   sonore   d’alarme   et   font   donc sonner le tocsin aux cloches des églises.
Avant    même    d’entendre    l’ordre    de    mobilisation,    Charles,    Marie-Félicie,    Victor,    Marie- Célestine,     mes     Arrière-Grands-Parents ,          savent     que     le     tocsin     est     synonyme     de catastrophe.     De     plus,     les     tensions     diplomatiques     de     l’été,     depuis     quelques     jours, préoccupent   et   les   rumeurs   prennent   peu   à   peu   forme   qui,   irriguant   avec   plus   ou   moins d’intensité   villes   et   campagnes,   commencent   à   agiter   le   spectre   de   la   guerre.   L’appel   du tambour   redouble   celui   de   la   cloche   à   Plainfaing.   Le   tambour   est   l’autre   grande   sonnerie collective   du   XIX e    siècle.   S’il   n’a   pas   la   même   portée   que   la   cloche,   c’est   lui   qui   appelle   à écouter    les    annonces    publiques    lues    sur    la    place    du    village.    Instrument    militaire    qui ordonne    le    rassemblement    armé    et    accompagne    la    montée    au    combat,    le    tambour annonce   lui   aussi   la   guerre.   Ainsi   vient-il   compléter   le   paysage   sonore   de   l’annonce   de   la mobilisation.    Cloche    religieuse    et    tambour    civil    sonnent    tous    deux    un    premier    rite    de passage et authentifient une solennité martiale qui précède la lecture de l’ordre.
Le départ des foyers Rentré chez lui une fois l’ordre connu, chaque homme, BARBIER, DURAIN, RENARD…  consulte son livret militaire. Dans celui-ci, il trouve les indications à suivre en cas de mobilisation, qu’il peut aller se faire expliquer à la mairie. Le 2 août 1914,  la France connaît une mobilisation générale. Le 3 août, l’Allemagne déclare la guerre à la France. 
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Papa, Maman, La cloche sonne de manière étrange ! Pourquoi ? Que dit le garde-champêtre rural ? Il crie ! Je ne comprends pas.
Avant     même     d’entendre     l’ordre     de     mobilisation, Charles,    Marie-Félicie,    Victor,    Marie-Célestine,    mes Arrière-Grands-Parents ,          savent     que     le     tocsin     est synonyme      de      catastrophe.      De      plus,      les      tensions diplomatiques       de       l’été,       depuis       quelques       jours, préoccupent   et   les   rumeurs   prennent   peu   à   peu   forme qui,    irriguant    avec    plus    ou    moins    d’intensité    villes    et campagnes,   commencent   à   agiter   le   spectre   de   la   guerre. L’appel     du     tambour     redouble     celui     de     la     cloche     à Plainfaing.     Le     tambour     est     l’autre     grande     sonnerie collective   du   XIX e    siècle.   S’il   n’a   pas   la   même   portée   que   la cloche,    c’est    lui    qui    appelle    à    écouter    les    annonces publiques   lues   sur   la   place   du   village.   Instrument   militaire qui   ordonne   le   rassemblement   armé   et   accompagne   la montée    au    combat,    le    tambour    annonce    lui    aussi    la guerre.    Ainsi    vient-il    compléter    le    paysage    sonore    de l’annonce   de   la   mobilisation.   Cloche   religieuse   et   tambour civil    sonnent    tous    deux    un    premier    rite    de    passage    et authentifient   une   solennité   martiale   qui   précède   la   lecture de l’ordre.
La mobilisation générale est annoncée le samedi 1 er   août 1914 dans l’après-midi : vers 16 heures en France,  vers 17 heures en Allemagne. Mais selon la situation militaire, civile et géographique de chacun, l’annonce est dans les faits plus étirée dans le temps. Depuis   Paris,   l’ordre   de   mobilisation   a   été   télégraphié   aux préfectures.    Chaque    commune,    par    le    relais    des    maires, gendarmes,     gardes-champêtres,     doit     alors     informer     la population     et     procéder     à     l’affichage     de     l’ordre.     Mais l’apposition   d’une   simple   affiche   ne   saurait   suffire.   En   1914, même   dans   les   villes,   les   annonces   officielles   se   diffusent   la plupart du temps par leur proclamation dans l’espace public. L’urgence de la mobilisation qui commence à minuit impose un prompt rassemblement des hommes pour annoncer au plus vite l’ordre de mobilisation. Pour alerter une population rurale en pleine moisson, dispersée dans des champs et des hameaux éloignés Les Rouges-Eaux, La Rochelle à Sainte- Hélène, parfois de plusieurs kilomètres de la mairie, les autorités communales délivrent un message sonore d’alarme et font donc sonner le tocsin aux cloches des églises
Le départ des foyers Rentré chez lui une fois l’ordre connu, chaque homme, BARBIER, DURAIN, RENARD…  consulte son livret militaire. Dans celui-ci, il trouve les indications à suivre en cas de mobilisation, qu’il peut aller se faire expliquer à la mairie. Le     2     août     1914,      la     France     connaît     une     mobilisation générale. Le 3 août, l’Allemagne déclare la guerre à la France. 
L’annonce de la Mobilisation 1 ère  Guerre Mondiale