© CDHS - SAINT-CLEMENT - 2019
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sur l’Espace de…

 « Joson et La Poux » 

La première Guerre Mondiale L’ENFANCE DE MES GRANDS-PARENTS BILAN DE LA 1ERE GUERRE MONDIALE LE RETOUR DES POILUS LE RETOUR DES POILUS LE CONFLIT DE LA GRANDE GUERRRE LE CONFLIT DE LA GRANDE GUERRRE LE POILU ET SON VOCABULAIRE LE POILU ET SON VOCABULAIRE LA MOBILISATION LA MOBILISATION L’ENFANCE DE MES GRANDS-PARENTS BILAN DE LA 1ERE GUERRE MONDIALE LE RETOUR DES POILUS LE RETOUR DES POILUS LE CONFLIT DE LA GRANDE GUERRRE LE CONFLIT DE LA GRANDE GUERRRE LE POILU ET SON VOCABULAIRE LE POILU ET SON VOCABULAIRE LA MOBILISATION LA MOBILISATION Page précédente Page précédente
Le Retour des Poilus
Le   Poilu   Barbier,   Renard   ou   Durain    revenu   dans   son   village vosgien   détruit   jusqu’au   sol   ne   reconnait   plus   rien   ;   même   le   ruisseau des   Rouges-Eaux   divague   dans   un   nouveau   cours.   Il   pleure,   car   il   ne retrouve même pas l’endroit où était sa maison. Seul le quartier de l’Église de Taintrux est debout !
Le Retour du Poilu
Sept jours passés Ce soir, c'est la relève, Départ pour la tranchée Cela n'est pas le rêve ; Vas-y, brave petit pioupiou, Poussière, pluie ou boue, Faut que tu passes partout. REFRAIN Courage, courage, Petit trouffion, À toi, oui, nous pensons Quand tonne le canon. Mais aussi, quand tu reviendras Du bonheur, t'en auras, Tout le monde te fêtera. Vite sac au dos, II fait beau clair de lune, Petit loupiot : Il pense à sa brune. Là-bas sur les routes de l'Argonne C'est l'hiver, il frissonne ; Partout le canon tonne
Dans les boyaux Qui mènent à la tranchée  Il y a de l'eau Qui est toute gelée ; II est habitué à la dure Trouv' cela tout nature, L'eau, jusqu'à la ceinture. Prépare-toi, Faut aller en patrouille Dans l' fond du bois. Il s'en va, sans la trouille Comme y a pas à rouspéter, Quel que soit le danger, Faut tout d'même y aller. Voilà l'printemps, Il est toujours en guerre; À chaque instant Il pense à sa chaumière. Au village, sur les peupliers, Les oiseaux doivent chanter, Pour Anne, sa bien-aimée.  
Voilà soudain Le clairon sonne la charge : Le fantassin S'en va plein de courage Niais il s'est fait trouer la peau, Pauvre petit loupiot, Il ne dit plus un mot.
Tout près du front Dans un p'tit cimetière Il est au fond D'un grand trou, Sous la terre; Comme croix, une branche de pin. Adieu, petit gamin, Ah ! Quel triste destin !
2e REFRAIN Honneur à toi, petit troufion À toi, oui nous pensions Quand tonnait le canon. Maintenant, il ne reviendra plus, Le village tout ému, Pleure le petit poilu.
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Le Retour des Poilus
Le     Poilu     Barbier,     Renard     ou     Durain   revenu        dans        son village   vosgien   détruit jusqu’au        sol        ne reconnait    plus    rien    ; même   le   ruisseau   des Rouges-Eaux   divague dans       un       nouveau cours.   Il   pleure,   car   il ne   retrouve   même   pas l’endroit    où    était    sa maison. Seul le quartier de l’Église de Taintrux est debout !
Le Retour du Poilu
Sept jours passés Ce soir, c'est la relève, Départ pour la tranchée Cela n'est pas le rêve ; Vas-y, brave petit pioupiou, Poussière, pluie ou boue, Faut que tu passes partout. REFRAIN Courage, courage, Petit trouffion, À toi, oui, nous pensons Quand tonne le canon. Mais aussi, quand tu reviendras Du bonheur, t'en auras, Tout le monde te fêtera. Vite sac au dos, II fait beau clair de lune, Petit loupiot : Il pense à sa brune. Là-bas sur les routes de l'Argonne C'est l'hiver, il frissonne ; Partout le canon tonne
Dans les boyaux Qui mènent à la tranchée  Il y a de l'eau Qui est toute gelée ; II est habitué à la dure Trouv' cela tout nature, L'eau, jusqu'à la ceinture. Prépare-toi, Faut aller en patrouille Dans l' fond du bois. Il s'en va, sans la trouille Comme y a pas à rouspéter, Quel que soit le danger, Faut tout d'même y aller. Voilà l'printemps, Il est toujours en guerre; À chaque instant Il pense à sa chaumière. Au village, sur les peupliers, Les oiseaux doivent chanter, Pour Anne, sa bien-aimée.  
Voilà soudain Le clairon sonne la charge : Le fantassin S'en va plein de courage Niais il s'est fait trouer la peau, Pauvre petit loupiot, Il ne dit plus un mot.
Tout près du front Dans un p'tit cimetière Il est au fond D'un grand trou, Sous la terre; Comme croix, une branche de pin. Adieu, petit gamin, Ah ! Quel triste destin !
2e REFRAIN Honneur à toi, petit troufion À toi, oui nous pensions Quand tonnait le canon. Maintenant, il ne reviendra plus, Le village tout ému, Pleure le petit poilu.