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« Joson et La Poux »

La première Guerre Mondiale L’ENFANCE DE MES GRANDS-PARENTS BILAN DE LA 1ERE GUERRE MONDIALE LE RETOUR DES POILUS LE RETOUR DES POILUS LE CONFLIT DE LA GRANDE GUERRRE LE CONFLIT DE LA GRANDE GUERRRE LE POILU ET SON VOCABULAIRE LE POILU ET SON VOCABULAIRE LA MOBILISATION LA MOBILISATION L’ENFANCE DE MES GRANDS-PARENTS BILAN DE LA 1ERE GUERRE MONDIALE LE RETOUR DES POILUS LE RETOUR DES POILUS LE CONFLIT DE LA GRANDE GUERRRE LE CONFLIT DE LA GRANDE GUERRRE LE POILU ET SON VOCABULAIRE LE POILU ET SON VOCABULAIRE LA MOBILISATION LA MOBILISATION Page précédente Page précédente
Le conflit de la Grande Guerre (suite)
Porte du camp de Corcieux
Signature du Traité de Versailles
Saint-Jean d’Ormont (Vosges)
Mai 1915 : La Pêcherie (Vosges) En 1915, l'armée lance une grande campagne de vaccination. On en profite parfois pour vacciner les civils qui vivent au contact des soldats. Dans cette scène, la présence d'une épaule féminine attire manifestement les regards. Raymond Poincaré , Président de la République, rend visite aux troupes françaises stationnées au Rudlin (Plainfaing) en juin 1915 avec le Ministre de l’Intérieur Louis Malvy. Rudlin, lieu-dit de ma famille Durain, parents maternels de Valérie Barbier. Joseph a onze ans en 1915 : « Maman : Mon maître nous dit que nous pouvons nous aussi faire quelque chose pour la France. Je suis très fière de chanter avec toute la classe des chants qui parlent de nos soldats, des Tontons, et de notre pays ». En 1915, le ministère de l’Instruction publique lança un appel à propositions pour adapter les cours de l’école primaire à la situation de guerre. Le maître d’école racontait aux enfants notamment des histoires sur des Français courageux et des Allemands barbares, et leur chantait des chants patriotiques. 23 mai 1915 : L'Italie déclare la guerre à l'Autriche-Hongrie Jusque-là membre neutre de la Triple-Alliance, l'Italie fait volte-face et déclare la guerre à l'Autriche-Hongrie, le 23 mai. C'est le début de la guerre dans les Alpes, qui doit notamment permettre aux Italiens de mettre la main sur certaines terres au nord de l'Adriatique (Trentin, Istrie, Dalmatie). Septembre 1915 : Arrière-front des Vosges Au front, une part des vêtements est réglementaire, une autre est aléatoire. De bas en haut, les soldats portent des brodequins, des bandes molletières, une culotte, une vareuse et enfin une capote, portée par-dessus. Le sac, ou 'barda', peut peser entre 20 et 30 kilos. « Est-ce que Papa ou Tonton a encore ses deux bras? J’ai très peur pour mon père, qui est à la guerre. Tous les jours, je vois des messieurs bizarres dans les rues. Ils n’ont plus qu’une jambe ou un œil ». Impossible d’ignorer les 60 000 mutilés de guerre, qui étaient présents partout. Les enfants comme Valérie, vivaient dans l’angoisse permanente que leurs pères ou tontons subissent le même sort. 21 février-18 décembre 1916 : bataille de Verdun Le général Erich von Falkenhayn entend "saigner l'armée française" . Un million d'obus pleuvent en 24 heures dans le secteur de Verdun (Meuse). Les Allemands progressent, mais des poches de résistance se constituent dans les lignes arrière françaises. Des hommes et du matériel sont acheminés en masse grâce à la "Voie sacrée" qui relie Bar-le-Duc à Verdun. Ce terme emphatique, référence à la "via sacra" romaine, est inventé par Maurice Barrès à la fin de la guerre. La bataille de Verdun prend fin le 18 décembre, date à laquelle la plupart des positions perdues ont été réinvesties par l’armée française. Au total, 160 000 Français sont morts ou disparus, 143 000 chez les Allemands. Plus de 60 millions d'obus ont été tirés sur une période de dix mois dans "l'enfer de Verdun". Printemps 1916 : Secteur de Saint-Jean d'Ormont (Vosges) On compte une cuisine roulante par compagnie, soit 150 hommes environ. En première ligne, les soldats se contentent de pain et de conserves. 9 juin 1916 : Changez l'heure de vos pendules ! Ce jour-là, le Petit Journal rappelle à l'ensemble de la population qu'elle va devoir modifier l'heure de ses pendules. En effet, cette idée a fait son chemin : évoqué par Benjamin Franklin dès 1784, un changement d'une heure en été, pour vivre plus longtemps avec la lumière du jour, permettrait de faire des économies d'énergie. En temps de guerre, quoi de plus légitime ? Proposée dès 1907, l'idée est appliquée par l'Allemagne fin avril 1916, aussitôt suivie par l'Angleterre en mai, puis par la France en juin. 1er juillet-18 novembre 1916 : Bataille de la Somme Alors même que l'Est de la France est sous un déluge de feu, une offensive franco-britannique est lancée sur le front allemand de la Somme, au nord de Paris. Des dizaines de milliers de Britanniques avancent dans le no man's land. 2 juin 1916 : Les Allemands bombardent le terrain de Corcieux À Verdun, cette bataille est la plus importante de la guerre. Pour la première fois de l'histoire, des chars d’assaut (blindés) sont utilisés par des militaires partir de septembre, du côté britannique). Les combats durent jusqu’en novembre. Ils font environ 300 000 morts Britanniques et Français, et près de 170 000 tués dans l'armée allemande. 6 avril 1917 : Les États-Unis entrent en guerre Après ces revers, l'Allemagne réenclenche la guerre sous-marine à outrance dans l'Atlantique, début février. Les attaques visent, entre autres, les navires marchands américains. Dans son message au Congrès, début avril, le président Wilson déclare : "La récente conduite du gouvernement impérial allemand n'est, en fait, rien moins que la guerre contre le gouvernement et le peuple des États- Unis". Le Congrès américain vote l'entrée en guerre le 6 avril. 16 avril 1917 : Bataille du chemin des Dames et mutineries Reportée à plusieurs reprises, "l'offensive Nivelle" (du nom du général qui dirige les opérations) a lieu à 6 heures du matin dans le secteur du chemin des Dames (Aisne), par un temps glacial. C'est un échec sanglant. Après une relance le 5 mai, le constat du fiasco est définitif trois jours plus tard. Le 15 mai, Nivelle est remplacé par Pétain à la tête de l’armée française. Cette défaite donne lieu aux premières mutineries dans l'armée française, dès le 17 avril. Des unités complètes, soit 30 000 à 40 000 soldats, refusent de monter en ligne. Des dizaines de poilus sont alors fusillés. Au total, environ 740 soldats français , mutins ou soupçonnés d'espionnage, sont exécutés. 7 novembre 1917 : "Révolution d'Octobre" en Russie Une révolution éclate en Russie le 24 octobre (selon l'ancien calendrier russe, 7 novembre selon le français) et les Bolchéviques prennent le pouvoir à Saint-Pétersbourg. Ils négocient l’armistice avec les empires centraux début décembre. La France perd son allié oriental et l’Allemagne peut concentrer ses forces sur le front ouest. 8 janvier 1918 : Les 14 points du président Wilson Le président américain expose ses buts de guerre. Thomas Woodrow Wilson entend notamment assurer la liberté de navigation sur les mers, garantir la naissance de nouveaux États (Tchécoslovaquie, Pologne…) et créer une Société Des Nations (SDN). 3 mars 1918 : Traité de Brest-Litovsk entre l'Allemagne et la Russie Après la révolution d'Octobre, qui a donné naissance à une république bolchévique, la Russie, en pleine guerre civile, signe un traité de paix avec l'Allemagne à Brest-Litovsk (Biélorussie). Les Allemands en profitent pour concentrer leurs ultimes efforts sur le front français. À ce titre, le 23 mars marque le premier tir sur Paris de la "Grosse Bertha", mortier de 420 mm. Juillet 1918 : Seconde bataille de la Marne En Picardie, puis en Champagne, les Allemands cherchent à rompre le front avant l’arrivée des troupes américaines et lancent plusieurs offensives. Au mois de juillet débute ainsi la seconde bataille de la Marne. Les combats qui font rage dans le Nord-Est de la France tournent à l'avantage des alliés, dirigés par Foch, et qui lancent de nombreuses contre-offensives. L'aide américaine est déterminante : l'effectif du corps expéditionnaire commandé par le général Pershing s'élève à un million d'hommes en août 1918. Les Allemands ne cessent de perdre du terrain. Le 8 août est un "jour de deuil pour l'armée allemande" , selon le chef d'état-major Erich Ludendorff. 11 novembre 1918 : Signature de l'armistice L'empereur allemand Guillaume II abdique le 9 novembre. Les généraux allemands signent l'armistice le 11 novembre, à 6 heures du matin, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne (Oise). À 11 heures, les hostilités sont suspendues. 28 juin 1919 : Signature du traité de Versailles Le traité de paix entre la République de Weimar et les Alliés est signé le 28 juin, dans la galerie des Glaces du château de Versailles, près de Paris. Il établit les sanctions prises à l'encontre de l'Allemagne et de ses alliés de la Triple-Alliance. Le choix du lieu n'est pas un hasard : c'est que l'empire allemand avait été proclamé après la défaite française de 1870. La date non plus n'est pas anodine, puisque le 28 juin commémore le jour de l'assassinat de l'archiduc François Ferdinand. Cinq ans plus tard, la guerre est officiellement terminée.
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Le conflit de la Grande Guerre (suite)
Septembre 1915 : Arrière-front des Vosges Au front, une part des vêtements est réglementaire, une autre est aléatoire. De bas en haut, les soldats portent des brodequins, des bandes molletières, une culotte, une vareuse et enfin une capote, portée par-dessus. Le sac, ou 'barda', peut peser entre 20 et 30 kilos. « Est-ce que Papa ou Tonton a encore ses deux bras? J’ai très peur pour mon père, qui est à la guerre. Tous les jours, je vois des messieurs bizarres dans les rues. Ils n’ont plus qu’une jambe ou un œil ». Impossible d’ignorer les 60 000 mutilés de guerre, qui étaient présents partout. Les enfants comme Valérie, vivaient dans l’angoisse permanente que leurs pères ou tontons subissent le même sort. 21 février-18 décembre 1916 : bataille de Verdun Le général Erich von Falkenhayn entend "saigner l'armée française" . Un million d'obus pleuvent en 24 heures dans le secteur de Verdun (Meuse). Les Allemands progressent, mais des poches de résistance se constituent dans les lignes arrière françaises. Des hommes et du matériel sont acheminés en masse grâce à la "Voie sacrée" qui relie Bar-le-Duc à Verdun. Ce terme emphatique, référence à la "via sacra" romaine, est inventé par Maurice Barrès à la fin de la guerre. La bataille de Verdun prend fin le 18 décembre, date à laquelle la plupart des positions perdues ont été réinvesties par l’armée française. Au total, 160 000 Français sont morts ou disparus, 143 000 chez les Allemands. Plus de 60 millions d'obus ont été tirés sur une période de dix mois dans "l'enfer de Verdun". Printemps 1916 : Secteur de Saint-Jean d'Ormont (Vosges) On compte une cuisine roulante par compagnie, soit 150 hommes environ. En première ligne, les soldats se contentent de pain et de conserves. *** 9 juin 1916 : Changez l'heure de vos pendules ! Ce jour-là, le Petit Journal rappelle à l'ensemble de la population qu'elle va devoir modifier l'heure de ses pendules. En effet, cette idée a fait son chemin : évoqué par Benjamin Franklin dès 1784, un changement d'une heure en été, pour vivre plus longtemps avec la lumière du jour, permettrait de faire des économies d'énergie. En temps de guerre, quoi de plus légitime ? Proposée dès 1907, l'idée est appliquée par l'Allemagne fin avril 1916, aussitôt suivie par l'Angleterre en mai, puis par la France en juin. 1er juillet-18 novembre 1916 : Bataille de la Somme Alors même que l'Est de la France est sous un déluge de feu, une offensive franco-britannique est lancée sur le front allemand de la Somme, au nord de Paris. Des dizaines de milliers de Britanniques avancent dans le no man's land. 2 juin 1916 : Les Allemands bombardent le terrain de Corcieux À Verdun, cette bataille est la plus importante de la guerre. Pour la première fois de l'histoire, des chars d’assaut (blindés) sont utilisés par des militaires partir de septembre, du côté britannique). Les combats durent jusqu’en novembre. Ils font environ 300 000 morts Britanniques et Français, et près de 170 000 tués dans l'armée allemande. 6 avril 1917 : Les États-Unis entrent en guerre Après ces revers, l'Allemagne réenclenche la guerre sous-marine à outrance dans l'Atlantique, début février. Les attaques visent, entre autres, les navires marchands américains. Dans son message au Congrès, début avril, le président Wilson déclare : "La récente conduite du gouvernement impérial allemand n'est, en fait, rien moins que la guerre contre le gouvernement et le peuple des États- Unis". Le Congrès américain vote l'entrée en guerre le 6 avril. 16 avril 1917 : Bataille du chemin des Dames et mutineries Reportée à plusieurs reprises, "l'offensive Nivelle" (du nom du général qui dirige les opérations) a lieu à 6 heures du matin dans le secteur du chemin des Dames (Aisne), par un temps glacial. C'est un échec sanglant. Après une relance le 5 mai, le constat du fiasco est définitif trois jours plus tard. Le 15 mai, Nivelle est remplacé par Pétain à la tête de l’armée française. Cette défaite donne lieu aux premières mutineries dans l'armée française, dès le 17 avril. Des unités complètes, soit 30 000 à 40 000 soldats, refusent de monter en ligne. Des dizaines de poilus sont alors fusillés. Au total, environ 740 soldats français , mutins ou soupçonnés d'espionnage, sont exécutés. 7 novembre 1917 : "Révolution d'Octobre" en Russie Une révolution éclate en Russie le 24 octobre (selon l'ancien calendrier russe, 7 novembre selon le français) et les Bolchéviques prennent le pouvoir à Saint- Pétersbourg. Ils négocient l’armistice avec les empires centraux début décembre. La France perd son allié oriental et l’Allemagne peut concentrer ses forces sur le front ouest. 8 janvier 1918 : Les 14 points du président Wilson Le président américain expose ses buts de guerre. Thomas Woodrow Wilson entend notamment assurer la liberté de navigation sur les mers, garantir la naissance de nouveaux États (Tchécoslovaquie, Pologne…) et créer une Société Des Nations (SDN). 3 mars 1918 : Traité de Brest-Litovsk entre l'Allemagne et la Russie Après la révolution d'Octobre, qui a donné naissance à une république bolchévique, la Russie, en pleine guerre civile, signe un traité de paix avec l'Allemagne à Brest-Litovsk (Biélorussie). Les Allemands en profitent pour concentrer leurs ultimes efforts sur le front français. À ce titre, le 23 mars marque le premier tir sur Paris de la "Grosse Bertha", mortier de 420 mm. Juillet 1918 : Seconde bataille de la Marne En Picardie, puis en Champagne, les Allemands cherchent à rompre le front avant l’arrivée des troupes américaines et lancent plusieurs offensives. Au mois de juillet débute ainsi la seconde bataille de la Marne. Les combats qui font rage dans le Nord-Est de la France tournent à l'avantage des alliés, dirigés par Foch, et qui lancent de nombreuses contre-offensives. L'aide américaine est déterminante : l'effectif du corps expéditionnaire commandé par le général Pershing s'élève à un million d'hommes en août 1918. Les Allemands ne cessent de perdre du terrain. Le 8 août est un "jour de deuil pour l'armée allemande" , selon le chef d'état-major Erich Ludendorff. 11 novembre 1918 : Signature de l'armistice L'empereur allemand Guillaume II abdique le 9 novembre. Les généraux allemands signent l'armistice le 11 novembre, à 6 heures du matin, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne (Oise). À 11 heures, les hostilités sont suspendues. 28 juin 1919 : Signature du traité de Versailles Le traité de paix entre la République de Weimar et les Alliés est signé le 28 juin, dans la galerie des Glaces du château de Versailles, près de Paris. Il établit les sanctions prises à l'encontre de l'Allemagne et de ses alliés de la Triple-Alliance. Le choix du lieu n'est pas un hasard : c'est que l'empire allemand avait été proclamé après la défaite française de 1870. La date non plus n'est pas anodine, puisque le 28 juin commémore le jour de l'assassinat de l'archiduc François Ferdinand. Cinq ans plus tard, la guerre est officiellement terminée.