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 « Joson et La Poux » 

La première Guerre Mondiale L’ENFANCE DE MES GRANDS-PARENTS BILAN DE LA 1ERE GUERRE MONDIALE LE RETOUR DES POILUS LE RETOUR DES POILUS LE CONFLIT DE LA GRANDE GUERRRE LE CONFLIT DE LA GRANDE GUERRRE LE POILU ET SON VOCABULAIRE LE POILU ET SON VOCABULAIRE LA MOBILISATION LA MOBILISATION L’ENFANCE DE MES GRANDS-PARENTS BILAN DE LA 1ERE GUERRE MONDIALE LE RETOUR DES POILUS LE RETOUR DES POILUS LE CONFLIT DE LA GRANDE GUERRRE LE CONFLIT DE LA GRANDE GUERRRE LE POILU ET SON VOCABULAIRE LE POILU ET SON VOCABULAIRE LA MOBILISATION LA MOBILISATION Page précédente Page précédente
Le conflit de la Grande Guerre
Bataille de la Marne
Front des Vosges
La Pêcherie (Vosges)
SUITE SUITE
3 août 1914 : l'Allemagne déclare la guerre à la France Deux jours après avoir déclaré la guerre à la Russie, l'Allemagne déclare la guerre à la France. Le 4 août, la Grande-Bretagne entre en guerre aux côtés de la France et de la Russie en réaction à l'invasion de la Belgique par l'armée allemande. 4 août 1914 : La Une du Petit Journal Les premières bombes sont tombées à Lunéville et on signale des incursions d'Allemands en France. M. Samain, ancien président du Souvenir Français, a quant a lui été fusillé par les Allemands. 22 août 1914 : le jour le plus meurtrier de l'histoire de France La France perdra un peu plus de 1,3 million de soldats au cours de la Grande "Guerre", un terme qui se développe dès 1915 au regard de l'ampleur des combats. Le 22 août, 27 000 Français sont tués, un total de pertes sans précédent dans notre histoire, selon le récent ouvrage de Jean-Michel Steg, Le Jour le plus meurtrier de l'histoire de France . Les forces franco-britanniques perdent du terrain. Le 2 septembre, le gouvernement quitte Paris pour Bordeaux : les Allemands sont à Senlis (Oise), à 45 km de la capitale. 22 août 1914 : l’horreur à Gerbéviller De même que Badonviller, Râon l’Étape, beaucoup d’autres communes Lorraines,  la ville de Gerbéviller, au bord de la Mortagne, a été, dans des conditions effroyables, victime de la fureur allemande. Le 24 août 1914, les troupes ennemies s'y heurtèrent à la résistance héroïque d'une soixantaine de chasseurs à pied, qui leur infligèrent de grosses pertes. Elles s'en vengèrent d directement sur la population civile. Dès leur entrée dans la ville, en effet, les Allemands se livrèrent aux pires excès, pénétrant dans les habitations en poussant des hurlements féroces, brûlant les édifices, tuant ou arrêtant les habitants, et n'épargnant ni les femmes ni les vieillards. Sur 475 maisons, 20 au plus sont encore habitables. Plus de 100 personnes ont disparu, 50 au moins ont été massacrées.  Les unes ont été conduites dans les champs pour y être fusillées, les autres ont été assassinées dans leurs demeures, ou abattues au passage dans les rues, quand elles essayaient de fuir l'incendie. 36 cadavres ont été identifiés. Le 16 octobre, au lieu-dit " le Haut-de-Vormont ", on a découvert, enfouis sous 15 ou 20 centimètres de terre, dix cadavres de civils portant des traces de balles et ayant tous les yeux bandés. On a trouvé sur l'un d'eux un laissez-passer au nom de Sayer ( Edouard) de Badonviller. Les neuf autres victimes sont inconnues. On croit que ce sont des habitants de Badonviller qui ont été emmenés par les Allemands sur le territoire de Gerbéviller, pour y être fusillés. Dans les rues et dans les maisons, pendant la journée de carnage, les scènes les plus tragiques se sont produites. 6-11 septembre 1914 : Première bataille de la Marne La première bataille de la Marne permet à la France et au Royaume-Uni d'arrêter la progression des Allemands. C'est à cette occasion que près de 630 taxis parisiens sont réquisitionnés par le général Gallieni, afin d'accélérer le transport des troupes. Une mesure essentiellement symbolique, mais qui témoigne de l'urgence de la situation. Le 11 septembre, le général Joffre envoie un télégramme au gouvernement : "La bataille de la Marne s'achève en une victoire incontestable".  Le front se déplace finalement pour atteindre les côtes de la Manche (épisode de "la course à la mer"), en novembre. À partir de là, le conflit s'enlise dans une guerre de position s'étirant de la mer du Nord à la frontière suisse. Le gouvernement français revient à Paris le 10 décembre. Les tranchées sont durablement creusées. Début 1915 : Secteur de La Fontenelle (Vosges) En 1914, les autorités militaires pensent que le conflit sera puissant, grâce aux nouveaux types d'armes, et donc rapide. Il n'existe pas de réels stocks pour la campagne d'hiver 1914-1915, ce qui amène les soldats à se couvrir comme ils peuvent. 22 avril 1915 : Première utilisation d'un gaz toxique Les Allemands lancent la première attaque aux gaz toxiques asphyxiants contre des soldats français et canadiens, près d'Ypres (Belgique). Le gaz prend alors le surnom d'ypérite, ultérieurement appelé "gaz moutarde" en raison de son odeur et des effets qu'il produit sur les muqueuses. Avril 1915 : Front des Vosges La guerre s'installe dans les tranchées dès octobre 1914. Cependant, tous les soldats ne sont pas en permanence en première ligne : ils peuvent, comme sur cette photo, être mobilisés en pleine campagne ou dans des villages, à l'arrière-front. Le front des Vosges est montagneux, les combattants se retrouvent en pleine forêt et sont parfois contraints de construire des abris avec des rondins et des branchages. La guerre s'installe dans les tranchées dès octobre 1914. Cependant, tous les soldats ne sont pas en permanence en première ligne : ils peuvent, comme sur cette photo, être mobilisés en pleine campagne ou dans des villages, à l'arrière-front. Le front des Vosges est montagneux, les combattants se retrouvent en pleine forêt et sont parfois contraints de construire des abris avec des rondins et des branchages. 7 mai 1915 : Le paquebot Lusitania est torpillé par les Allemands Un sous-marin allemand coule le paquebot britannique Lusitania le 7 mai 1915, au large de l'Irlande. Sur les quelque 2 000 personnes à bord, 1 200 périssent, dont plus de 120 Américains. Les États- Unis attendront néanmoins le mois de janvier 1917 pour entrer en guerre aux côtés de la Triple-Entente.
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Le conflit de la Grande Guerre
3 août 1914 : l'Allemagne déclare la guerre à la France Deux   jours   après   avoir   déclaré   la   guerre   à   la   Russie,   l'Allemagne   déclare   la guerre   à   la   France.   Le   4   août,   la   Grande-Bretagne   entre   en   guerre   aux   côtés   de la   France   et   de   la   Russie   en   réaction   à   l'invasion   de   la   Belgique   par   l'armée allemande. 4 août 1914 : La Une du Petit Journal Les   premières   bombes   sont   tombées   à   Lunéville   et   on   signale   des   incursions d'Allemands   en   France.   M.   Samain,   ancien   président   du   Souvenir   Français,   a quant a lui été fusillé par les Allemands. 22 août 1914 : le jour le plus meurtrier de l'histoire de France La   France   perdra   un   peu   plus   de   1,3   million   de   soldats   au   cours   de   la   Grande "Guerre",   un   terme   qui   se   développe   dès   1915   au   regard   de   l'ampleur   des combats.    Le    22    août,    27    000    Français    sont    tués,    un    total    de    pertes    sans précédent   dans   notre   histoire,   selon   le   récent   ouvrage   de   Jean-Michel   Steg,   Le Jour   le   plus   meurtrier   de   l'histoire   de   France .   Les   forces   franco-britanniques perdent    du    terrain.    Le    2    septembre,    le    gouvernement    quitte    Paris    pour Bordeaux : les Allemands sont à Senlis (Oise), à 45 km de la capitale. 22 août 1914 : l’horreur à Gerbéviller De    même    que    Badonviller,    Râon    l’Étape,    beaucoup    d’autres    communes Lorraines,      la   ville   de   Gerbéviller,   au   bord   de   la   Mortagne,   a   été,   dans   des conditions   effroyables,   victime   de   la   fureur   allemande.   Le   24   août   1914,   les troupes   ennemies   s'y   heurtèrent   à   la   résistance   héroïque   d'une   soixantaine   de chasseurs   à   pied,   qui   leur   infligèrent   de   grosses   pertes.   Elles   s'en   vengèrent   d directement   sur   la   population   civile.   Dès   leur   entrée   dans   la   ville,   en   effet,   les Allemands    se    livrèrent    aux    pires    excès,    pénétrant    dans    les    habitations    en poussant   des   hurlements   féroces,   brûlant   les   édifices,   tuant   ou   arrêtant   les habitants, et n'épargnant ni les femmes ni les vieillards. Sur   475   maisons,   20   au   plus   sont   encore   habitables.   Plus   de   100   personnes ont   disparu,   50   au   moins   ont   été   massacrées.    Les   unes   ont   été   conduites dans   les   champs   pour   y   être   fusillées,   les   autres   ont   été   assassinées   dans   leurs demeures,   ou   abattues   au   passage   dans   les   rues,   quand   elles   essayaient   de   fuir l'incendie. 36   cadavres   ont   été   identifiés.   Le   16   octobre,   au   lieu-dit   "   le   Haut-de-Vormont ",   on   a   découvert,   enfouis   sous   15   ou   20   centimètres   de   terre,   dix   cadavres   de civils   portant   des   traces   de   balles   et   ayant   tous   les   yeux   bandés.   On   a   trouvé sur   l'un   d'eux   un   laissez-passer   au   nom   de   Sayer   (   Edouard)   de   Badonviller. Les   neuf   autres   victimes   sont   inconnues.   On   croit   que   ce   sont   des   habitants   de Badonviller    qui    ont    été    emmenés    par    les    Allemands    sur    le    territoire    de Gerbéviller,   pour   y   être   fusillés.   Dans   les   rues   et   dans   les   maisons,   pendant   la journée de carnage, les scènes les plus tragiques se sont produites. 6-11 septembre 1914 : Première bataille de la Marne La   première   bataille   de   la   Marne   permet   à   la   France   et   au   Royaume-Uni d'arrêter                    la progression            des Allemands.     C'est     à cette     occasion     que près     de     630     taxis parisiens               sont réquisitionnés    par    le général   Gallieni,   afin d'accélérer                le transport   des   troupes. Une mesure   symbolique,   mais   qui témoigne                  de l'urgence de la situation. Le   11   septembre,   le   général   Joffre   envoie   un   télégramme   au   gouvernement   : "La   bataille   de   la   Marne   s'achève   en   une   victoire   incontestable".    Le   front   se déplace   finalement   pour   atteindre   les   côtes   de   la   Manche   (épisode   de   "la course   à   la   mer"),   en   novembre.   À   partir   de   là,   le   conflit   s'enlise   dans   une guerre    de    position    s'étirant    de    la    mer    du    Nord    à    la    frontière    suisse.    Le gouvernement   français   revient   à   Paris   le   10   décembre.   Les   tranchées   sont durablement creusées. Début 1915 : Secteur de La Fontenelle (Vosges) En   1914,   les   autorités   militaires   pensent   que   le   conflit   sera   puissant,   grâce   aux nouveaux   types   d'armes,   et   donc   rapide.   Il   n'existe   pas   de   réels   stocks   pour   la campagne   d'hiver   1914-1915,   ce   qui   amène   les   soldats   à   se   couvrir   comme   ils peuvent. 22 avril 1915 : Première utilisation d'un gaz toxique Les   Allemands    lancent    la    première    attaque    aux    gaz    toxiques    asphyxiants contre   des   soldats   français   et   canadiens,   près   d'Ypres   (Belgique).   Le   gaz   prend alors   le   surnom   d'ypérite,   ultérieurement   appelé   "gaz   moutarde"   en   raison   de son odeur et des effets qu'il produit sur les muqueuses. Avril 1915 : Front des Vosges La    guerre    s'installe    dans    les tranchées    dès    octobre    1914. Cependant,   tous   les   soldats   ne sont    pas    en    permanence    en première    ligne    :    ils    peuvent, comme    sur    cette    photo,    être mobilisés   en   pleine   campagne ou      dans      des      villages,      à l'arrière-front.     Le     front     des Vosges     est     montagneux,     les combattants    se    retrouvent    en pleine     forêt     et     sont     parfois contraints     de     construire     des abris avec des rondins et des branchages. La   guerre   s'installe   dans   les   tranchées   dès   octobre   1914.   Cependant,   tous   les soldats   ne   sont   pas   en   permanence   en   première   ligne   :   ils   peuvent,   comme   sur cette   photo,   être   mobilisés   en   pleine   campagne   ou   dans   des   villages,   à   l'arrière- front.   Le   front   des   Vosges   est   montagneux,   les   combattants   se   retrouvent   en pleine   forêt   et   sont   parfois   contraints   de   construire   des   abris   avec   des   rondins et des branchages. 7 mai 1915 : Le paquebot Lusitania est torpillé par les Allemands Un   sous-marin   allemand   coule   le   paquebot   britannique   Lusitania   le   7   mai 1915,   au   large   de   l'Irlande.   Sur   les   quelque   2   000   personnes   à   bord,   1   200 périssent,   dont   plus   de   120   Américains.   Les   États-Unis   attendront   néanmoins le mois de janvier 1917 pour entrer en guerre aux côtés de la Triple-Entente. Mai 1915 : La Pêcherie (Vosges) En     1915,     l'armée     lance     une     grande campagne   de   vaccination.   On   en   profite parfois   pour   vacciner   les   civils   qui   vivent au   contact   des   soldats.   Dans   cette   scène, la   présence   d'une   épaule   féminine   attire manifestement les regards. Raymond    Poincaré ,    Président    de    la République,     rend     visite     aux     troupes françaises       stationnées       au       Rudlin (Plainfaing)      en     juin     1915     avec     le Ministre     de     l’Intérieur     Louis     Malvy. Rudlin,    lieu-dit    de    ma    famille    Durain, parents maternels de Valérie Barbier. Joseph   a   onze   ans   en   1915   :    «   Maman   :   Mon   maître   nous   dit   que   nous pouvons   nous   aussi   faire   quelque   chose   pour   la   France.   Je   suis   très   fière   de chanter   avec   toute   la   classe   des   chants   qui   parlent   de   nos   soldats,   des   Tontons, et de notre pays ». En   1915,   le   ministère   de   l’Instruction   publique   lança   un   appel   à   propositions pour   adapter   les   cours   de   l’école   primaire   à   la   situation   de   guerre.   Le   maître d’école    racontait    aux    enfants    notamment    des    histoires    sur    des    Français courageux et des Allemands barbares, et leur chantait des chants patriotiques. 23 mai 1915 : L'Italie déclare la guerre à l'Autriche-Hongrie Jusque-là   membre   neutre   de   la Triple-Alliance,   l'Italie   fait   volte-face   et   déclare la   guerre   à   l'Autriche-Hongrie,   le   23   mai.   C'est   le   début   de   la   guerre   dans   les Alpes,    qui    doit    notamment    permettre    aux    Italiens    de    mettre    la    main    sur certaines terres au nord de l'Adriatique (Trentin, Istrie, Dalmatie).
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