© CDHS - SAINT-CLEMENT - 2019
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Bienvenue

sur l’Espace de…

 « Joson et La Poux » 

Le contexte en 1939 Le contexte en 1939 Le parcours de Joson Le parcours de Joson La captivité de Joson La captivité de Joson La déclaration de guerre La déclaration de guerre Pendant ce temps dans les Vosges Pendant ce temps dans les Vosges La seconde  Guerre Mondiale Après 4 ans et 11 mois de captivité Après 4 ans et 11 mois de captivité Le Retour de Joson Le Retour de Joson Jeudi 3 mai 1945 Jeudi 3 mai 1945 Sur les traces de Joson  + 70 ans après Sur les traces de Joson  + 70 ans après Page précédente Page précédente
La vie continue...
L’occupant   s’approprie   les   maisons   de   ceux   qui   ne   sont   pas   encore   rentrés.   Celle   de   mes   Grands-Parents      est   réquisitionnée   par   les   troupes   de   passage,   puis   occupée   complètement   sans interruption. Les Allemands avaient pris possession de la grange chez ma Mère-Grand.  Ils s’étaient installés dans le foin au grenier. Chaque   samedi,   ordre   de   la   Kommandantur    :   «   Il   faut   balayer   les   rues   jonchées   de   paille,   de   bouteilles   cassées   et   de   débris   divers,   enlever   les   cadavres   de   chevaux   parfois   » .   Josette    s’y atteler dès le vendredi soir avec un petit balai fabriqué de genêts ou de fagots !                            Le   28   juin   1941,   le    Conseil   Municipal   de   Sainte-Hélène    vote   une   somme   de   200   francs   pour   encourager   les   enfants   des   écoles   à   ramasser   les   doryphores   dans   les   champs   de pommes   de   terre.   Josette    attrapait   et   enfermait   les   doryphores   dans   des   boîtes   à   conserve.   Lorsque   la   météo   le   permettait,   les   filles   faisaient   le   potager   du   maitre   d’école,   prénommé   Jean Richard. Le potager était situé près de l’école au bord de la rivière. Josette  mangeait les petits pois, dit-elle soixante-dix ans après ! « Je m’en souviens bien, les doryphores de couleur rouge se trouvaient en-dessous des feuilles, et les bruns au-dessus ». Rentrée en salles de classe, Jean Richard les brûlaient, l’odeur nauséabonde envahissait la salle de classe. Les garçons s’occupaient de nettoyer la cours d’école et devaient aussi nettoyer la niche du chien !
Après 4 ans et 11 mois de captivité Après 4 ans et 11 mois de captivité Le Retour de Joson Le Retour de Joson Jeudi 3 mai 1945 Jeudi 3 mai 1945 Sur les traces de Joson  + 70 ans après Sur les traces de Joson  + 70 ans après SAINTE-HELENE SAINTE-HELENE La Libération dans les Vosges La Libération dans les Vosges Péripétie d’une enfant Péripétie d’une enfant Le contexte en 1939 Le contexte en 1939 Le parcours de Joson Le parcours de Joson La captivité de Joson La captivité de Joson La déclaration de guerre La déclaration de guerre Pendant ce temps dans les Vosges Pendant ce temps dans les Vosges SAINTE-HELENE SAINTE-HELENE La Libération dans les Vosges La Libération dans les Vosges Péripétie d’une enfant Péripétie d’une enfant
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L’occupant   s’approprie   les   maisons   de   ceux   qui   ne sont   pas   encore   rentrés.   Celle   de   mes   Grands-Parents      est réquisitionnée   par   les   troupes   de   passage,   puis   occupée complètement    sans    interruption.    Les    Allemands    avaient pris    possession    de    la    grange    chez    ma    Mère-Grand.     Ils s’étaient installés dans le foin au grenier. Chaque          samedi,          ordre          de          la Kommandantur    :   «   Il   faut   balayer   les   rues jonchées   de   paille,   de   bouteilles   cassées   et   de débris     divers,     enlever     les     cadavres     de chevaux   parfois   » .   Josette    s’y   atteler   dès   le vendredi   soir   avec   un   petit   balai   fabriqué de genêts ou de fagots !                            Le   28   juin   1941,   le    Conseil   Municipal   de   Sainte- Hélène    vote   une   somme   de   200   francs   pour   encourager les   enfants   des   écoles   à   ramasser   les   doryphores   dans   les champs     de     pommes     de     terre.     Josette      attrapait     et enfermait    les    doryphores    dans    des    boîtes    à    conserve. Lorsque    la    météo    le    permettait,    les    filles    faisaient    le potager    du    maitre    d’école,    prénommé    Jean    Richard.    Le potager était situé près de l’école au bord de la rivière. Josette    mangeait   les   petits   pois,   dit-elle   soixante-dix   ans après   !   «   Je   m’en   souviens   bien,   les   doryphores   de   couleur rouge   se   trouvaient   en-dessous   des   feuilles,   et   les   bruns au-dessus ». Rentrée    en    salles    de    classe,    Jean    Richard    les    brûlaient, l’odeur nauséabonde envahissait la salle de classe. Les   garçons   s’occupaient   de   nettoyer   la   cours   d’école   et devaient aussi nettoyer la niche du chien !
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