© CDHS - SAINT-CLEMENT - 2019
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Bienvenue
sur l’Espace de…
« Joson et La Poux »
Une épreuve inhumaine…
prisonnière…
à tous les Prisonniers
Natif des Vosges, à l’âge de 35 ans Joson n’a jamais franchi les frontières de sa Lorraine ou très peu.
Le
vendredi
1er
septembre
1939,
date
d’anniversaire
de
sa
fille
Josette
-
4
ans
-
Joson
est
affecté
au
403
ème
Régiment
de
D.C.A.
150
ème
Batterie à Baccarat.
La guerre est bien là ; je ne comprends pas ce qui se passe ou plutôt ce qui ne se passe pas.
Le mercredi 19 juin 1940 à 155 km de Sainte-Hélène, avec ses camarades, Joson est fait prisonnier à Montreux-Vieux (Haut-Rhin en Alsace).
Ils
marchent
et
marchent
au
bruit
de
bottes,
de
à
coup
de
crosse
des
jours
entiers
pour
monter
dans
des
wagons
à
bestiaux
jusqu’en
Allemagne.
Le voyage va durer 31 jours en pleine chaleur.
Arrivé
en
Allemagne
le
dimanche
21
juillet
1940,
Joson
est
affecté
dans
le
camp
de
prisonnier
de
Funfeichen
à
Neundrandenbourg
en
ex
RDA,
le STALAG IIA.
Joson devient un K.G. - un Kriegsgefangener sous le matricule 62085.
le
lundi
29
décembre,
1941
il
est
affecté
au
STALAG
IIE
à
Schwérin.
peut-être
de
manière
administrative
car
il
rejoint
un
A.K.,
un
Arbeit
Kommando à Tüzen, le C456.
Il
y
travaillera
et
dans
les
alentours
Gersdorf,
il
rendra
aussi
à
Poischendorf,
découvrira
la
mer
Baltique
grâce
à
son
laisser-passer,
à
son
Ausweis für arbeitende franz. Kr.-Gef. en date du 8 mai 1942.
Le jeudi 3 mai 1945, il sera libéré du stalag IIE.
Après 4 ans et 11 mois, il sera libéré de l’esclavage par l’armée Soviétique.
De Wismar à Kévélaer où il arrivera le samedi 19 mai 1945, il souffrira beaucoup de manque de nourriture, d’humanité.
En
octobre
1945
il
retrouvera
son
clocher,
sa
fille
Josette
et
son
épouse
Valérie
à
Sainte-Hélène.
Il
ira
se
recueillir
sur
la
tombe
de
son
père
Charlées, décédé en 1943 pendant sa captivité.
A son retour Joson parlera très peu de sa captivité.
Il partira travailler… en Allemagne du 6 aout 1947 en zone française en Forêt Noire jusqu’au 28 mai 1948.
Au fil des pages suivantes, vous suivrez le parcours
de Joson retracé à ce jour, avec l’aide précieuse de
Gilles Sappez que je remercie,
fils de René Sappez,
camarade de Joson à l’AK C456, et,
l’investissement d’Anja à qui je dois une reconnaissance
infinie.
Vous trouverez également des photographies du camarade de Joson,
Monsieur RENE SAPPEZ
où il fut prisonnier, dans deux kommandos dont le C456 à Tüzen.