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« Joson et La Poux »

Après 4 ans et 11 mois de captivité Après 4 ans et 11 mois de captivité Le Retour de Joson Le Retour de Joson Jeudi 3 mai 1945 Jeudi 3 mai 1945 Sur les traces de Joson  + 70 ans après Sur les traces de Joson  + 70 ans après Le contexte en 1939 Le contexte en 1939 Le parcours de Joson Le parcours de Joson La captivité de Joson La captivité de Joson La déclaration de guerre La déclaration de guerre Pendant ce temps dans les Vosges Pendant ce temps dans les Vosges La seconde  Guerre Mondiale Après 4 ans et 11 mois de captivité Après 4 ans et 11 mois de captivité Le Retour de Joson Le Retour de Joson Jeudi 3 mai 1945 Jeudi 3 mai 1945 Sur les traces de Joson  + 70 ans après Sur les traces de Joson  + 70 ans après Le contexte en 1939 Le contexte en 1939 Le parcours de Joson Le parcours de Joson La captivité de Joson La captivité de Joson La déclaration de guerre La déclaration de guerre Pendant ce temps dans les Vosges Pendant ce temps dans les Vosges Page précédente Page précédente PARCOURS DE JOSON STALAG II A FUNFEICHEN STALAG II A FUNFEICHEN AK C456 TUZEN AK C456 TUZEN STALAG II E SCHWERIN STALAG II E SCHWERIN La Mer Baltique, Poischendorf GERSDORF GERSDORF LA SURVIE DE JOSON LA SURVIE DE JOSON LETTRES ET COLIS LA FAIM DES CHANSONS SES DESSINS QUELQUES LETTRES CAHIER DE JOSON CAHIER DE JOSON RENE SAPPEZ, camarade de captivité de Joson PARCOURS DE JOSON STALAG II A FUNFEICHEN STALAG II A FUNFEICHEN AK C456 TUZEN AK C456 TUZEN STALAG II E SCHWERIN STALAG II E SCHWERIN La Mer Baltique, Poischendorf GERSDORF GERSDORF LA SURVIE DE JOSON LA SURVIE DE JOSON LETTRES ET COLIS LA FAIM DES CHANSONS SES DESSINS QUELQUES LETTRES CAHIER DE JOSON CAHIER DE JOSON RENE SAPPEZ, camarade de captivité de Joson
Joseph Renard Kriegsgefangener Matricule 62085
La capture et le long voyage à pied puis par le train vers un pays inconnu où se parlait une langue étrangère, Joson a rencontré la faim, la peur, l’espoir, la camaraderie. À chaque instant, durant cinq longues, très longues années, Joson s’est posé la même question : « Quand et comment se tournera cette page de ma vie ? » « Je respire le parfum de toutes ces choses qui ont été préparées avec amour par des mains qui me sont chères » , disait Joson lorsqu’il recevait une lettre de Valérie. Les lettres que l’on écrit et celles qu’on reçoit ainsi doivent donc être condensées au maximum, pour porter dans le minimum de mots tout ce qu’on désire faire connaître de part et d’autre. Et en plus il faut faire attention à la censure. Ces contraintes ne font qu’exalter encore la valeur des messages envoyés vers le foyer lointain. L’arrivée d’une lettre est toujours un évènement dans la vie morne de la captivité. Fébrilement sitôt la réception, ou au contraire patiemment le soir dans un coin de la baraque, elle est lue et relue. Ce qu’on veut bien saisir le sens de tous les mots, tout ce qu’ont voulu leur faire dire ceux qui les ont écrits. Apprendre la santé des siens, les nouvelles de ses proches, de ses voisins, de l’entourage, les occupations quotidiennes, les difficultés de ravitaillement, les répercussions locales de la guerre au village ; mais c’est aussi les sentiments profonds de celle qui a tenu la plume, en pensant à lui qui maintenant s’imprègne de ce message si riche et si fragile, au fond de son exil. Ne pas recevoir de colis ou de lettre était une terrible souffrance. « Plus de colis, plus de courrier, plus rien ; plus rien que la tête pour songer et les yeux pour pleurer ». Scrupuleusement, jour après jour, malgré la fatigue d’un dur travail, les espoirs trop souvent déçus et la précarité de sa situation, il a noté dans un carnet des évènements marquants, des chansons, des poèmes, des lettres les soirs de cafard. Sa vie de prisonnier il l’a dessiné aussi, avec prudence à cause de la censure, dans les lettres à son épouse Valérie et à sa fille Josette. Mon Grand-Père a pris soin de mentionner son parcours de Prisonnier de Guerre sur deux carnets.
Que veut dire cette suite de nombre ?
Saurez-vous déchiffrer cette adresse ?
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Joseph Renard Kriegsgefangener Matricule 62085
PARCOURS DE JOSON EN KG
La capture et le long voyage à pied puis par le train vers un pays inconnu se parlait une langue étrangère, Joson a rencontré la faim, la peur, l’espoir, la camaraderie. À chaque instant, durant cinq longues, très longues années, Joson s’est posé la même question : « Quand et comment se tournera cette page de ma vie ? » « Je respire le parfum de toutes ces choses qui ont été préparées avec amour par des mains qui me sont chères » , disait Joson lorsqu’il recevait une lettre de Valérie. Les lettres que l’on écrit et celles qu’on reçoit ainsi doivent donc être condensées au maximum, pour porter dans le minimum de mots tout ce qu’on désire faire connaître de part et d’autre. Et en plus il faut faire attention à la censure. Ces contraintes ne font qu’exalter encore la valeur des messages envoyés vers le foyer lointain. L’arrivée d’une lettre est toujours un évènement dans la vie morne de la captivité. Fébrilement sitôt la réception, ou au contraire patiemment le soir dans un coin de la baraque, elle est lue et relue. Ce qu’on veut bien saisir le sens de tous les mots, tout ce qu’ont voulu leur faire dire ceux qui les ont écrits. Apprendre la santé des siens, les nouvelles de ses proches, de ses voisins, de l’entourage, les occupations quotidiennes, les difficultés de ravitaillement, les répercussions locales de la guerre au village ; mais c’est aussi les sentiments profonds de celle qui a tenu la plume, en pensant à lui qui maintenant s’imprègne de ce message si riche et si fragile, au fond de son exil. Ne pas recevoir de colis ou de lettre était une terrible souffrance. « Plus de colis, plus de courrier, plus rien ; plus rien que la tête pour songer et les yeux pour pleurer ». Scrupuleusement, jour après jour, malgré la fatigue d’un dur travail, les espoirs trop souvent déçus et la précarité de sa situation, il a noté dans un carnet des évènements marquants, des chansons, des poèmes, des lettres les soirs de cafard. Sa vie de prisonnier il l’a dessiné aussi, avec prudence à cause de la censure, dans les lettres à son épouse Valérie et à sa fille Josette. Mon Grand-Père a pris soin de mentionner son parcours de Prisonnier de Guerre sur deux carnets.
Que veut dire cette suite de nombre ? Saurez-vous déchiffrer cette adresse ?
DES CHANSONS SES DESSINS QUELQUES LETTRES CAHIER DE JOSON CAHIER DE JOSON DES CHANSONS SES DESSINS QUELQUES LETTRES