© CDHS - SAINT-CLEMENT - 2019
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Bienvenue
sur l’Espace de…
« Joson et La Poux »
À Sainte-Hélène, que se passe-t-il ?
Les
conditions
de
survie
sont
moins
désespérantes
à
Sainte-Hélène
qu’en
milieu
urbain.
Le
troc
s’instaure,
mais
le
rationnement
est
là.
En
décembre
42,
c’est
l’imposition
en
œufs
;
en
décembre
43,
les
volailles
et
les
lapins
doivent
être
déclarés
en
mairie.
Les
bons,
délivrés
à
Sainte-Hélène,
sont
indispensables
pour
le
textile,
les
pneus
de
vélo,
les
chaussures
(semelle
de
bois)
etc….
On
enterre
des
casseroles
pour
ne
pas
être
obligé
de
tout
donner.
L’armée
d’occupation
exige
un
contingent
d’avoine
pour
chaque
commune
auquel
s’ajoutent
plus
tard
l’orge,
les
oléagineux
de
printemps,
les légumes secs et les pommes de terre.
Valérie
achetait
la
nourriture
ou
autres
marchandises
chez
Rochotte
à
Rambervillers
avec
des
tickets
de
rationnement
qu'on
distribuait
à
la
mairie
de
Sainte-
Hélène.
Chaque
famille
avait
droit
selon
son
ticket
à
de
la
viande,
des
pâtes...
Il
y
avait
aussi des bons d'essence.
Les
tickets
de
rationnement
étaient
répartis
en
plusieurs
catégories
:
venaient
en
tête
les
travailleurs
de
force,
les
femmes
enceintes,
les
adolescents
de
13
à
18
ans.
Les
plus
mal
lotis
étaient
les
vieillards,
les
infirmes,
les
malades
mentaux
et,
bien
entendu,
les
condamnés
emprisonnés
ou
parqués
dans
les
camps.
On
mourrait
beaucoup
de
faim,
de malnutrition, de maladies infectieuses ; il n'y avait pas encore d'antibiotiques.
A
la
campagne
à
Sainte-Hélène
,
il
y
avait
tout
de
même
plus
de
choses
:
le
lait,
les
œufs, les poulets, les lapins, ils ne pouvaient pas tout prendre !