© CDHS - SAINT-CLEMENT - 2019
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Bienvenue
sur l’Espace de…
« Joson et La Poux »
Sainte-Hélène découvre le chewing-gum !
Les
alliés
arrivent
à
Sainte-Hélène
et
certains
d’entre
eux
s’installent
chez
Valérie.
Deux
Américains
prennent
possession
d’une
chambre
à
l’étage.
Et
ils
ne
viennent
pas
les mains vides !
Ma mère,
Josette
, a découvert le chewing-gum.
Les
G.I.
lui
offraient
des
biscuits,
du
chocolat
à
volonté.
La
privation
de
nourriture
a
amaigri
Josette.
Les
Américains
l’a
faisaient manger !
Elle
dégustait
des
beignets
à
tremper
dans
du
sirop.
Ils
étaient bons !
Après
leur
séjour
à
Sainte-Hélène,
Valérie
et
Josette
ont
découvert
une
multitude
de
conserves
alimentaires
dans
la
chambre
autour
et
dessus
la
sellette
en
bois.
Ce
fut
une
bonne
surprise,
se
souvient
encore
Josette
soixante-dix
ans
plus tard.
Que se passe-t-il en Lorraine ?
Dès
Paris
libéré,
Leclerc
est
sous
l'empire
d'une
nouvelle
obsession,
repartir
au
combat
vert
l'Est.
À
partir
du
30
août
1944,
regroupée
dans
Paris,
la
2e
DB
se
remet
en condition opérationnelle.
Leclerc
veut
reprendre
le
combat
avec
l'Armée
américaine,
si
possible
au
sein
du
15e
Corps
d'armée
du
général
Haislip
et
de
la
IIIe
Armée
du
général
Patton,
généraux
avec
lesquels
il
s'est
remarquablement
entendu
en
Normandie.
Il y réussit. Le 8 septembre 1944, la Division quitte Paris.
La 2e DB est articulée en quatre groupements tactiques.
La
1
ère
Armée
allemande
se
replie
du
centre
de
la
France,
pour
éviter
d'y
être
encerclée
par
les
forces
alliées
venant
de
Normandie
et
du
Sud-Est,
et
cherche
à
gagner
la
Lorraine
où
des
unités
venues
d'Allemagne
tentent
d'organiser à la hâte une défense pour l'accueillir.
Les
premiers
coups
échangés,
le
12
au
soir,
montrent
que
l'adversaire
rencontré
est
de
taille.
Leclerc
et
Langlade
décident
de
faire
face
offensivement
;
ce
qui
n'est
possible
qu'avec un solide appui aérien américain.
À
compter
du
20
septembre,
le
commandement
allié
arrête
son
offensive
vers
l'Est
et
stabilise
la
situation.
La
2e
DB,
à
cheval
sur
la
Meurthe,
se
trouve
déployée
sur
une
ligne
Nord-Sud,
face
à
Baccarat,
depuis
la
forêt
de
Parroy
(en
face
de
la
commune
de
Saint-Clément
)
tenue
par
la
79e
DI-US
de
la
IIIe
Armée
US,
jusqu'à
Rambervillers
tenu
par
la
44e
DI-
US
appartenant
à
la
VIP
Armée
US
venue
du
Midi
par
les
vallées
du
Rhône
et
de
la
Saône,
au
sein
du
VIe
Groupe
d'armées
(général
Devers)
dans
lequel
figure
également
la
1
ère
Armée
française
(général
de
Lattre
de
Tassigny).
Les
groupements
tactiques
sont
alignés
en
défensive
face
à
des
unités
d'infanterie
allemandes
coriaces,
mais
sur
des
positions
laissant
des
vides
-
qui
ont
d'ailleurs
leurs
équivalents
du
côté
français.
Leclerc
prescrit
une
attitude
agressive
:
patrouilles
dans
le
no
man's
land
,
prises
de
prisonniers,
recherche
de
renseignements,
en
dépit
des
intempéries,
des
mines
et
des
tirs
efficaces
de
l'artillerie
allemande.
Dans
cette
situation
statique,
peu
appropriée
pour
une
division
blindée
à
vocation
mobile,
Leclerc
reste
actif
et
secoue
tout
son
monde.
Il
pousse
l'instruction
et
l'amalgame
des
jeunes
engagés,
visite
les
unités,
parcourt
le
terrain,
observe
et
réfléchit.
Il
garde
à
l'esprit
la
reprise
de
l'offensive,
avec,
en
fond de tableau, la cathédrale de Strasbourg.
La ville de Rambervillers est libérée le 30 septembre
1944.
Que devient
Joseph Renard ?
Est-il en vie ?
Josette aime le chewing gum !
La Libération dans les Vosges !