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 « Joson et La Poux » 

Après 4 ans et 11 mois de captivité Après 4 ans et 11 mois de captivité Le Retour de Joson Le Retour de Joson Jeudi 3 mai 1945 Jeudi 3 mai 1945 Sur les traces de Joson  + 70 ans après Sur les traces de Joson  + 70 ans après Le contexte en 1939 Le contexte en 1939 Le parcours de Joson Le parcours de Joson La captivité de Joson La captivité de Joson La déclaration de guerre La déclaration de guerre Pendant ce temps dans les Vosges Pendant ce temps dans les Vosges La seconde  Guerre Mondiale Après 4 ans et 11 mois de captivité Après 4 ans et 11 mois de captivité Le Retour de Joson Le Retour de Joson Jeudi 3 mai 1945 Jeudi 3 mai 1945 Sur les traces de Joson  + 70 ans après Sur les traces de Joson  + 70 ans après Le contexte en 1939 Le contexte en 1939 Le parcours de Joson Le parcours de Joson La captivité de Joson La captivité de Joson La déclaration de guerre La déclaration de guerre Pendant ce temps dans les Vosges Pendant ce temps dans les Vosges Page précédente Page précédente PARCOURS DE JOSON STALAG II A FUNFEICHEN STALAG II A FUNFEICHEN AK C456 TUZEN AK C456 TUZEN STALAG II E SCHWERIN STALAG II E SCHWERIN La Mer Baltique, Poischendorf GERSDORF GERSDORF LA SURVIE DE JOSON LA SURVIE DE JOSON LETTRES ET COLIS LA FAIM DES CHANSONS SES DESSINS QUELQUES LETTRES CAHIER DE JOSON CAHIER DE JOSON RENE SAPPEZ, camarade de captivité de Joson PARCOURS DE JOSON STALAG II A FUNFEICHEN STALAG II A FUNFEICHEN AK C456 TUZEN AK C456 TUZEN STALAG II E SCHWERIN STALAG II E SCHWERIN La Mer Baltique, Poischendorf GERSDORF GERSDORF LA SURVIE DE JOSON LA SURVIE DE JOSON LETTRES ET COLIS LA FAIM DES CHANSONS SES DESSINS QUELQUES LETTRES CAHIER DE JOSON CAHIER DE JOSON RENE SAPPEZ, camarade de captivité de Joson
Arbeit Kommando C456 TÜZEN
Départ vers le lieu de travail… Tüzen Pour      employer   les   prisonniers   c’était   simple,   partout,   où   la   main-d’œuvre allemande   était   mobilisée,   il   fallait   la   remplacer.   L’industrie   avait   de   grand   besoin de    production,    voirie    routes    et    autoroutes    devaient    être    entretenues,    afin d’assurer   le   ravitaillement   et   le   passage   des   troupes   et   du   matériel.   Bûcherons, maçons   et   tout   travailleur   du   bâtiment   étaient   nécessaire,   et   encore   plus   par   la suite,    pour    le    déblayement    et    la    reconstruction.    Les    artisans    n’étaient    pas oubliés, selon les corps de métiers, les spécialistes ne manquaient pas. Mais la plus importante main-d’œuvre allait à l’agriculture afin d’assurer le ravitaillement des troupes et de la population. Nombreux étaient ceux, comme Joson, qui se disaient agriculteurs, et pour cause, c’était l’endroit où les risques de famine étaient le moins important. Les grandes fermes employaient de gros contingents de prisonniers, quant aux petites, qui étaient les plus nombreuses, les deux bras du patron faisaient encore plus défaut, il fallait donc impérativement les remplacer. Les camarades cultivateurs furent en grand nombre affectés dans ces fermes, et ils remplacèrent facilement, par leurs connaissances et l’amour de la terre, l’homme manquant. Hélas ils ne se rendaient pas toujours compte qu’ils produisaient pour le Reich.
En décembre 1941,  Joson va être embarqué vers un lieu de travail. On demande bien surtout des agriculteurs, car la plupart du travail est destiné aux travaux agricoles. Mais tous les P.G. se disent volontiers cultivateurs, dans leur désir de sortir du camp et d’échapper aux affres de la faim qui règne toujours en maitresse. Épuisé,   accueilli   par   des   gardiens   durs   et   brutaux,   Joson   n’a   qu’une   seule envie   :   partir   pour   un   lieu   de   travail,   de   préférence   dans   une   ferme…   il   fait partie    d’un    convoi    vers    Tüzen,    proche    des    communes    de    Passée    et poischendorf.   Ensuite   les   autorités   lui   remettre   un   laissez-passer   pour   se déplacer aux alentours de la ferme de la ferme. Joson fut affecté administrativement dans un premier temps au Stalag II E afin de rejoindre l’Arbeit Kommando C456 à Tûzen dans une ferme.
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Arbeit Kommando C456 TÜZEN
Départ vers le lieu de travail… Tüzen Pour          employer     les     prisonniers     c’était     simple, partout,   où   la   main-d’œuvre   allemande   était   mobilisée,   il fallait   la   remplacer.   L’industrie   avait   de   grand   besoin   de production,    voirie    routes    et    autoroutes    devaient    être entretenues,   afin   d’assurer   le   ravitaillement   et   le   passage des   troupes   et   du   matériel.   Bûcherons,   maçons   et   tout travailleur   du   bâtiment   étaient   nécessaire,   et   encore   plus par   la   suite,   pour   le   déblayement   et   la   reconstruction.   Les artisans   n’étaient   pas   oubliés,   selon   les   corps   de   métiers, les spécialistes ne manquaient pas. Mais la plus importante main-d’œuvre allait à l’agriculture afin d’assurer le ravitaillement des troupes et de la population. Nombreux étaient ceux, comme Joson, qui se disaient agriculteurs, et pour cause, c’était l’endroit où les risques de famine étaient le moins important. Les grandes fermes employaient de gros contingents de prisonniers, quant aux petites, qui étaient les plus nombreuses, les deux bras du patron faisaient encore plus défaut, il fallait donc impérativement les remplacer. Les camarades cultivateurs furent en grand nombre affectés dans ces fermes, et ils remplacèrent facilement, par leurs connaissances et l’amour de la terre, l’homme manquant. Hélas ils ne se rendaient pas toujours compte qu’ils produisaient pour le Reich.  
En décembre 1941,  Joson va être embarqué vers un lieu de travail. On demande bien surtout des agriculteurs, car la plupart du travail est destiné aux travaux agricoles. Mais tous les P.G. se disent volontiers cultivateurs, dans leur désir de sortir du camp et d’échapper aux affres de la faim qui règne toujours en maitresse. Épuisé,   accueilli   par   des   gardiens   durs   et   brutaux,   Joson   n’a   qu’une seule   envie   :   partir   pour   un   lieu   de   travail,   de   préférence   dans   une ferme…   il   fait   partie   d’un   convoi   vers   Tüzen,   proche   des   communes de    Passée    et    poischendorf.    Ensuite    les    autorités    lui    remettre    un laissez-passer    pour    se    déplacer    aux    alentours    de    la    ferme    de    la ferme. Joson fut affecté administrativement dans un premier temps au Stalag II E afin de rejoindre l’Arbeit Kommando C456 à Tûzen dans une ferme.
Et le temps passe... «   Que   fallait-il   faire   :   s'évader   ?   On   nous   disait   au   stalag   que   la   paix   serait bientôt   signée   avec   le   gouvernement   français   (Vichy)   et   que   nos   peuples seraient unis. Preuves à l'appui, journaux radio.... P uis   plus   tard   les   temps   ont   changé,   le   vent   a   tourné   et   le   bruit   se répandait que nous serions bientôt libérés.... Et   le   temps   passait....   Les   besoins   étaient   moindres   si   l'on   peut   dire   et j'ai   pu   envoyer   quelques   marks   de   prisonniers   par   mandat   à   Valérie qui a pu les échanger contre des francs de l'État Français. Il y avait également une prisonnière Ukrainienne qui travaillait dans cette ferme. Avec ses camarades, Joson était aussi attentif aux nouvelles, car pas de radio, et dès que les Autrichiens faisaient grise mine, sans le faire paraître, Joson disait que les choses allaient probablement bien pour lui. Et la vie se rythmait avec les saisons et ses travaux des champs ou dans les étables en hiver. Joson faisait également du bois, la neige recouvrait tout pendant quatre mois.
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